Anaemia in women of reproductive age in low- and middle-income countries: progress towards the 2025 global nutrition target

• Published in: Bulletin of the World Health Organization Vol. 100; no. 3; pp. 196 - 204
• Main Authors: Hasan, Md Mehedi, Magalhaes, Ricardo J Soares, Garnett, Sarah P, Fatima, Yaqoot, Tariqujjaman, Md, Pervin, Sonia, Ahmed, Saifuddin, Mamun, Abdullah A
• Format: Journal Article
• Language: English
• Published: Geneva World Health Organization 01-03-2022
• Subjects: Age; Anemia; Bayesian analysis; Health problems; Health surveys; Hemoglobin; Income; Low income groups; Maternal mortality; National security; Nutrition; Pregnancy; Prevalence; Projections; Public health; Regression analysis; Residence; Wealth; Women; Women's education; Womens health; Burundi; Malawi
• ISSN: 0042-9686; 1564-0604
• DOI: 10.2471/BLT.20.280180

Objectif Examiner les tendances et projections en ce qui concerne la prévalence de l'anémie chez les femmes en âge de procréer dans les pays à faible et moyen revenu, tant au niveau national qu'au sein des sous-populations. Méthodes Nous avons utilisé des données représentatives à l'échelle nationale, extraites des enquêtes démographiques et sanitaires (EDS) transversales à passages répétés menées sur 1 092 512 femmes en âge de procréer (15-49 ans) originaires de 15 pays à faible et moyen revenu. Nous avons défini l'anémie comme correspondant à un taux d'hémoglobine < 11 g/dL pour les femmes enceintes, et < 12 g/dL pour celles qui ne le sont pas. Enfin, nous avons analysé ces données à l'aide d'un modèle de régression linéaire bayésienne. Résultats Entre 2000 et 2018, la prévalence de l'anémie chez les femmes en âge de procréer a diminué dans neuf pays, surtout au Malawi (-2,5%). En revanche, elle a augmenté dans six pays, en particulier au Burundi (10,9%). Tous les pays devraient enregistrer une prévalence ≥ 15% en 2025, avec le taux le plus élevé au Burundi (66,8%). Des variations en termes de prévalence de l'anémie et de projections ont été observées entre les différents pays, mais aussi au sein d'un même pays. L'éducation des femmes, la situation financière de leur famille et leur lieu de résidence sont les éléments qui ont eu le plus d'impact sur les taux de prévalence actuels et prévisionnels. Sept pays ont enregistré une prévalence ≥ 40%, ce que nous considérons comme un grave problème de santé publique dans les premières et dernières EDS; cette prévalence devrait persister en 2025. Conclusion Aucun des 15 pays étudiés ne devrait atteindre la cible mondiale de nutrition, qui consiste à réduire d'ici 2025 la prévalence de l'anémie de 50% chez les femmes en âge de procréer. Les dirigeants nationaux et mondiaux devraient repenser leurs politiques de nutrition et réaffecter les ressources, afin de privilégier les pays et les communautés à risque.