Éclosion de COVID-19 dans un établissement de services personnels à Kingston, Ontario en 2020
Contexte : Pendant la pandémie de maladie à coronavirus 2019 (COVID-19), l’Ontario a créé un plan de réouverture de l’économie en trois phases. Des éclosions étaient attendues à chaque phase. Une semaine après la phase deux de réouverture dans la région de l’administration provinciale de santé publi...
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Published in: | Canada communicable disease report Vol. 47; no. 4 |
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Format: | Journal Article |
Language: | French |
Published: |
Ottawa
Public Health Agency of Canada
01-04-2021
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Summary: | Contexte : Pendant la pandémie de maladie à coronavirus 2019 (COVID-19), l’Ontario a créé un plan de réouverture de l’économie en trois phases. Des éclosions étaient attendues à chaque phase. Une semaine après la phase deux de réouverture dans la région de l’administration provinciale de santé publique de de Kingston, Frontenac, Lennox et Addington, un cas positif a été signalé après trois semaines sans nouveau cas de COVID-19. L’objectif de ce rapport est de décrire cette éclosion de la COVID-19, déclarée dans un établissement de services personnels, et l’intervention de la santé publique pour contenir cette éclosion. Méthodes : L’enquête sur l’éclosion a porté sur tous les cas de COVID-19 survenus dans la région de Kingston, Frontenac, Lennox et Addington entre le 20 juin 2020 et le 3 juillet 2020. Des inspecteurs et des infirmières en Santé publique ont été rapidement déployés pour inspecter l’ESP. Une approche multimodale des dépistages à haut volume a impliqué des centres d’évaluation fixes, des capacités de dépistage au volant et des dépistages ciblés sur le site de l’éclosion. Les tests de dépistage ont été effectués par une amplification en chaîne par polymérase en temps réel au laboratoire local de Santé publique Ontario. Résultats : Trente-sept cas ont été liés à cette éclosion : 38 % par exposition directe à l’ESP; 32 % par contact familial; et 30 % par contact social et professionnel. Un événement de supercontamination a contribué à 38 % du total des cas. La majorité des cas se situaient dans les quintiles inférieurs ou moyens lorsque l’on analysait la difficulté matérielle. Les taux de dépistage ont été multipliés par quatre par rapport aux semaines de référence précédentes en réponse aux messages médiatiques et aux messages de Santé publique, ce qui a entraîné un faible pourcentage de positivité. Conclusion : L’interaction entre les dépistages intensifs et accessibles, la rapidité d’exécution en laboratoire, la recherche des contacts dans les 24 heures suivant l’obtention de résultats de laboratoire positifs conformément aux normes provinciales, une communication publique fréquente, les inspections rapides, l’auto-isolement et le port obligatoire du masque ont permis de stopper l’éclosion. Des inspections ou des autovérifications doivent être exigées dans tous les ESP avant la réouverture et les responsables de la gestion des éclosions doivent travailler avec les ESP pour réduire la possibilité d’événements de supercontamination. |
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ISSN: | 1188-4169 1481-8531 |