Le diagnostic d’une hypertension artérielle secondaire posé 32 ans après son installation : un bilan étiologique se justifie toujours initialement et a posteriori
Introduction Une hypertension du sujet jeune, résistante, sévère ou associée à un adénome ou à des antécédents familiaux d’accidents vasculaires précoces justifie toujours un bilan étiologique exhaustif. L’hyperaldostéronisme primaire était reconnu responsable de 10 % des HTA, ces chiffres sont en h...
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Published in: | Annales d'endocrinologie Vol. 76; no. 4; p. 464 |
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Main Authors: | , , , , , , , |
Format: | Journal Article |
Language: | French |
Published: |
Elsevier Masson SAS
01-09-2015
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Summary: | Introduction Une hypertension du sujet jeune, résistante, sévère ou associée à un adénome ou à des antécédents familiaux d’accidents vasculaires précoces justifie toujours un bilan étiologique exhaustif. L’hyperaldostéronisme primaire était reconnu responsable de 10 % des HTA, ces chiffres sont en hausse. Observation Il s’agit d’une malade de 66 ans, suivie en cardiologie depuis l’âge de 34 ans pour une hypertension qui était plus ou moins équilibrée sous diurétiques de l’anse et apparentés thiazidiques, inhibiteurs calciques et de l’enzyme de conversion et antihypertenseurs centraux. Elle avait une obésité légère, un diabète insulino-nécessitant et une dyslipidémie mixte. Elle avait subi une néphrectomie unilatérale à cause d’un rein non fonctionnel. La clairance rénale était à 46 mL/min avec une albiminurie et une rétinopathie hypertensive stade 1. Elle avait aussi eu un syndrome coronarien aigu ST- et un accident vasculaire ischémique sans séquelles. Ses chiffres de kaliémie les plus bas étaient à 3,8 mmol/L avec une kaliurèse à 57 mmol/j. L’échographie doppler des artères rénales était sans anomalies mais une masse surrénalienne droite de 2 cm était objectivée, avec des caractéristiques d’adénome au scanner, le bilan avait conclu à un hyperaldostéronisme primaire était confirmé par 2 rapports d’aldostérone/rénine > 23, une augmentation de l’aldostérone à plus de 30 % après orthostatisme était en faveur d’une hyperplasie et discordante avec l’imagerie. La malade est sous Spironolactone en attendant la décision opératoire. Discussion La prise en charge reste personnalisée, une HTA de longue date risque de ne pas répondre à la chirurgie. |
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ISSN: | 0003-4266 |
DOI: | 10.1016/j.ando.2015.07.548 |