Évidentialité ou non-prise en charge ? Le cas du conditionnel épistémique en français. Une réanalyse
Dans cet article, nous montrons que l’emploi du conditionnel que nous appelons « conditionnel épistémique 1 » (CE1) peut être considéré, de plein droit, par son sémantisme propre, comme un marqueur évidentiel de reprise. Nous montrons que la valeur de non-prise en charge qui lui est souvent associée...
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Published in: | Langue française Vol. 200; no. 4; pp. 63 - 76 |
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Format: | Journal Article |
Language: | French |
Published: |
Armand Colin
17-01-2019
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Summary: | Dans cet article, nous montrons que l’emploi du conditionnel que nous appelons « conditionnel épistémique 1 » (CE1) peut être considéré, de plein droit, par son sémantisme propre, comme un marqueur évidentiel de reprise. Nous montrons que la valeur de non-prise en charge qui lui est souvent associée comme position neutre du locuteur, parfois même comme le trait le plus important de sa signification en langue, n’est qu’une valeur seconde, dérivée, qui découle indirectement de sa valeur de reprise à autrui et qui peut parfaitement être annulée par des éléments du contexte. |
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Bibliography: | Du conditionnel |
ISBN: | 2200931964 9782200931964 |
ISSN: | 0023-8368 1957-7982 |
DOI: | 10.3917/lf.200.0063 |