Motivations et réticences des médecins généralistes à la notification des effets indésirables des médicaments

La sous-déclaration des effets indésirables médicamenteux (EIM) est un problème majeur en pharmacovigilance (PV) et de nombreuses études sur le sujet montre une faible participation des médecins généralistes. Notre objectif était d’évaluer le niveau de connaissance des médecins généralistes du secte...

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Published in:Revue française d'allergologie (2009) Vol. 63; no. 3; p. 103528
Main Authors: Sahnoun, R., Ksentini, M., Bouaziz, I., Chtourou, E., Berrim, K., Ben Mahmoud, L., Ksouda, K., Afess, H., Hakim, A., Hammemi, S., Zghal, K., Athymen, R.
Format: Journal Article
Language:French
Published: Elsevier Masson SAS 01-04-2023
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Description
Summary:La sous-déclaration des effets indésirables médicamenteux (EIM) est un problème majeur en pharmacovigilance (PV) et de nombreuses études sur le sujet montre une faible participation des médecins généralistes. Notre objectif était d’évaluer le niveau de connaissance des médecins généralistes du secteur privé de la région de Sfax sur l’activité de la pharmacovigilance, de déterminer les causes de réticences à la déclaration des EIM et faire participer plus les médecins généralistes à l’activité de pharmacovigilance en vue d’une meilleure prise en charge des patients. Nous avons mené une étude transversale descriptive auprès des médecins généralistes exerçant dans le secteur privé à Sfax. Cette étude s’est déroulée entre le 02/09/2021 et le 29/11/2021. Nous avons obtenu 49 réponses au questionnaire. Le sex-ratio des médecins participants (homme/femme) était égale à 1,45. L’âge moyen des médecins généralistes était de 54 ans. Notre étude a montré que les médecins généralistes de la région de Sfax se sentent concernés par ces EIM et qu’ils ne déclarent pas à la PV, ainsi 45 % des médecins participants ont eu des EIM graves chez leurs patients et que 30 % des médecins n’ont jamais déclaré à la pharmacovigilance. La première cause de sous notification est le manque de renseignement sur le déroulement des enquêtes de pharmacovigilance (79 %). Les EIM attendus, peu graves ou très fréquents sont négligés par les médecins participants. Les autres EIM rares, graves et peu fréquents voir inconnus sont susceptibles d’être déclaré. Les pistes envisagées pour améliorer le taux de notification des EIM à la PV par les médecins généralistes sont principalement une meilleure information et formation en pharmacovigilance et la déclaration directe via le site internet.
ISSN:1877-0320
1877-0320
DOI:10.1016/j.reval.2023.103528