Cutaneous squamous cell carcinomas (SCC) associated with cosmetic skin whitening: 8 cases reported in Senegal
The cosmetic use of bleaching products is common among women from sub-Saharan Africa. The most frequently used products are highly potent corticosteroids (clobetasol propionate) and hydroquinone. Herein, we report 8 cases of SCC in women using skin bleaching products for cosmetic purposes. Our aim i...
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Published in: | Annales de dermatologie et de vénéréologie Vol. 145; no. 2; pp. 83 - 88 |
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Main Authors: | , , , , , , , , , , |
Format: | Journal Article |
Language: | English |
Published: |
France
Elsevier Masson SAS
01-02-2018
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Summary: | The cosmetic use of bleaching products is common among women from sub-Saharan Africa. The most frequently used products are highly potent corticosteroids (clobetasol propionate) and hydroquinone. Herein, we report 8 cases of SCC in women using skin bleaching products for cosmetic purposes. Our aim is to describe the epidemiological, clinical and pathological aspects of the carcinomas observed during the course of skin lightening.
We conducted a descriptive multicentre study from August 2005 to January 2016 in three dermatology units in Senegal. We included all patients consulting for cutaneous squamous cell carcinoma associated with skin bleaching. Sociodemographic, clinical, paraclinical and therapeutic data were recorded.
A total of 8 female patients were included. The mean age was 48.1 years (37–63 years). Topical hydroquinone and highly potent corticosteroids were the main products used over the whole body, for an average duration of 20.3 years. No pre-neoplastic skin disease was found in our patients. The clinical aspects of tumours were as follows: cauliflower-like (n=4), ulcerated (n=3) and nodular (n=1). The average development time before consultation was 6.75 months. All the cutaneous squamous cell carcinomas were localized to lichenoid lesions or exogenous ochronotic lesions on photo-exposed areas: face (n=1), neck (n=3) or upper back (n=4). The most common histopathological type was the infiltrating form and there was one case of in situ carcinoma. The outcome was favourable in six of eight patients after surgical resection. Two deaths occurred: one through tumour recurrence and the other through haemorrhagic shock.
From 2005 to 2016, eight cases of cutaneous squamous cell carcinomas associated with cosmetic use of bleaching products were reported in Senegal. The mechanism was not fully elucidated and further studies are necessary. These observations provide an additional argument for combating this practice and including skin bleaching among known risk factors for squamous cell carcinoma.
L’utilisation de produits dépigmentants à visée cosmétique est une pratique courante chez les femmes originaires d’Afrique subsaharienne. Les produits les plus souvent utilisés sont les dermocorticoïdes d’activité très forte, comme le propionate de clobétasol, et l’hydroquinone. Les cancers cutanés associés à cette pratique ont souvent été évoqués dans les messages de prévention pour dissuader les utilisatrices de produits dépigmentants, mais rarement rapportés. Notre objectif était de décrire les aspects épidémiologiques, cliniques, anatomo-pathologiques et thérapeutiques des carcinomes associés à la dépigmentation cosmétique volontaire (DCV).
Nous avons réalisé une étude multicentrique descriptive d’août 2005 à janvier 2016 dans trois unités dermatologiques au Sénégal. Nous avons inclus toutes les patientes qui ont consulté pour un carcinome épidermoïde cutané associé à la DCV. Les données socio-démographiques, cliniques, paracliniques et thérapeutiques ont été recueillies.
Huit patientes d’âge moyen de 48,1 ans (37 à 63 ans) ont été incluses. L’association hydroquinone et propionate de clobétasol était utilisée par sept d’entre elles, une seule déclarant n’avoir utilisé que de l’hydroquinone. La durée moyenne de pratique de la DCV était de 20,3 ans et le délai de consultation après la découverte de la tumeur de 6,75 mois. Aucune dermatose pré-néoplasique n’était observée chez nos patientes. L’aspect clinique de la tumeur était variable : ulcéro-bourgeonnant (n=4), ulcéré (n=3) ou nodulaire (n=1). Tous les carcinomes épidermoïdes cutanés ont été localisés sur une zone photo-exposée : face (n=1), cou (n=3) ou dos (n=4), sur des lésions lichénoïdes ou sur des lésions d’ochronose exogène. L’aspect histopathologique le plus fréquent était le type infiltrant ; il y avait un cas de carcinome in situ. L’évolution était favorable chez six des huit patientes après une résection chirurgicale. Deux décès sont survenus des suites, d’une part, d’une récidive tumorale, et d’autre part, d’un choc hémorragique.
De 2005 à 2016, huit cas de carcinomes épidermoïdes cutanés associés à l’utilisation cosmétique de produits de blanchiment ont été signalés au Sénégal. Le phénomène n’est pas complètement élucidé et des études ultérieures seront nécessaires pour en comprendre le mécanisme. Ces observations constituent un argument supplémentaire pour lutter contre cette pratique et ajouter la dépigmentation cosmétique volontaire comme un facteur de risque de carcinome épidermoïde. |
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Bibliography: | ObjectType-Article-1 SourceType-Scholarly Journals-1 ObjectType-Feature-2 content type line 23 |
ISSN: | 0151-9638 |
DOI: | 10.1016/j.annder.2017.10.010 |