Apport de la télédétection et d'un SIG à la cartographie des changements de l'occupation du sol dans le bassin versant de la Lobo en Côte d'Ivoire

• Published in: Physio-géo no. Volume 16; pp. 107 - 126
• Main Authors: Assoma, Vincent Tchimou, Yao, Noëllie Ahou, Dio, Jean Saturnin, Jourda, Jean-Patrice
• Format: Journal Article
• Language: English; French
• Published: Claude Martin 02-10-2021
• Subjects: Tunisie; Alpes-Maritimes; Côte d'Ivoire; Département de Linguère; Mont-Liban; Redeyef; Liban; Lobo; Haut-Sassandra; Sénégal; Cévennes; France; Sahel; Gardons; Traceurs géochimiques; Températures moyennes mondiales; Climate; Missing model; Crues; Lobo watershed; Adaptation de l'agriculture; Climat; Etiage; Risque d'inondation; land use change; Hydrologie; Occupation du sol; Meteorology; Basses eaux; Rainfall irregularity; remote sensing; Pluies extrêmes; Flooding; Global mean temperatures; Irrégularité pluviométrique; Land use; Végétation; Couvert forestier; Vegetation; Forest cover; Geochemical tracers; Système d'Information Géographique (SIG); changement d'occupation du sol; Ivory Coast; Land cover; Floods; Hydrochimie; Extreme rainfall; Flood; Temperature evolution; Flood risk; bassin versant de la Lobo; Low water; Côte d'Ivoire; Modèle de mélange; télédétection; Geographic Information System (GIS); Inondation; Evolution des températures; Hydrochemistry; Météorologie; Adaptation of agriculture; Crue
• ISSN: 1958-573X; 1958-573X
• DOI: 10.4000/physio-geo.12654

Cette étude des changements de l'occupation du sol dans le bassin versant de la Lobo (12767 km2) s'appuie sur les images multispectrales TM (1986), ETM+ (2008) et OLI (2015) des satellites Landsat et sur des levés de terrain servant de contrôle. Les traitements appliqués aux images ont alimenté une base de données gérée dans un SIG. La cartographie de l'occupation du sol en 1986, 2008 et 2015 a permis d'évaluer les mutations entre les différentes dates. Les classes "culture-jachère" et "culture" ont toujours été largement dominantes, mais avec de fortes variations pour chacune d'elles, les deux variant en sens inverse. Dès 1986, la classe forêt ne représentait que 4,6 % du terrain d'étude (584 km2). Sa part est tombée à 0,96 % (123 km2) en 2008, avant de remonter à 2,3 % (299 km2) en 2015, en lien pour partie avec le développement de cultures arbustives. Sur la période d'étude, la forêt a considérablement régressé dans les secteurs où elle aurait dû être protégée, la forêt classée du Haut-Sassandra et le Parc National de la Marahoué.