Prise en charge des plaies en structure d’urgence Recommandations de la Société française de médecine d’urgence (SFMU) en partenariat avec la Société française et francophone des plaies et cicatrisations (SFFPC) et la Société française de chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique (SOFCPRE) et le soutien de la Société française de pathologie infectieuse de langue française (SPLIF) et du Groupe francophone de réanimation et urgences pédiatriques (GFRUP)
Résumé Ces recommandations formalisées d’experts ont été élaborées par la Société française de médecine d’urgence, avec la collaboration de la Société française et francophone des plaies et cicatrisations, la Société française de chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique et le soutien de la...
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Published in: | Annales françaises de médecine d'urgence Vol. 7; no. 5; pp. 332 - 350 |
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Format: | Journal Article |
Language: | French |
Published: |
Cachan
Lavoisier
01-10-2017
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Summary: | Résumé
Ces recommandations formalisées d’experts ont été élaborées par la Société française de médecine d’urgence, avec la collaboration de la Société française et francophone des plaies et cicatrisations, la Société française de chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique et le soutien de la Société française de pathologie infectieuse de langue française et du Groupe francophone de réanimation et urgences pédiatriques. Leur but est de délivrer des messages clés sur l’un des motifs les plus fréquents de prise en charge en structures d’urgence (SU). Il existe peu de consensus relatifs à la prise en charge et à la régulation des plaies en préhospitalier comme à l’hôpital. Le précédent référentiel national datait de 2005 et nécessitait une actualisation. Le principal enjeu en urgence est d’abord d’évaluer le risque vital d’une plaie, puis son devenir fonctionnel et esthétique. Le soin se positionne en support à la cicatrisation naturelle. Le lavage abondant à l’eau contrôlée est la première étape primordiale à enseigner dès le plus jeune âge aux populations. Une couverture humide entre les différentes étapes de prise en charge ainsi que l’application d’un protocole d’anesthésie locale anticipée favorisent une évaluation et une détersion mécanique en SU de qualité, gages d’une bonne cicatrisation. Il n’existe pas de justification à l’utilisation des antiseptiques en dehors des plaies difficilement accessibles au lavage. La maîtrise du risque de contamination exogène d’une plaie est un objectif constant et majeur lors les soins. La notion de délai de fermeture d’une plaie en urgence n’a dès lors plus d’intérêt, et il n’existe plus d’indication à une antibiothérapie locale. Une évaluation initiale pertinente ainsi qu’une surveillance du risque infectieux régional ou général impliquent parfois une antibiothérapie générale, un avis d’un spécialiste ou un suivi à la sortie de la SU. Ce référentiel traite de la prise en charge des plaies aiguës en SU, y compris sur plaie chronique. Seront exclues les suites de soins, les complications, les plaies chroniques, les brûlures ainsi que les lésions survenues dans un contexte nucléaire, radiologique, biologique ou chimique. |
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ISSN: | 2108-6524 2108-6591 |
DOI: | 10.1007/s13341-017-0780-y |