P80 La diminution de la sécrétion du GLP1 chez les diabétiques de type 2 est-elle liée à la neuropathie végétative ?
Introduction Le but de ce travail vise à explorer la responsabilité du système nerveux autonome dans la sécrétion des incrétines chez des diabétiques de type 2 et à en évaluer les conséquences sur la production d’Insuline et de Glucagon. Patients et méthodes Ce travail repose sur l’étude d’une cohor...
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Published in: | Diabetes & metabolism Vol. 35; p. A47 |
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Main Authors: | , , , , , , |
Format: | Journal Article |
Language: | French |
Published: |
Elsevier Masson SAS
2009
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Summary: | Introduction Le but de ce travail vise à explorer la responsabilité du système nerveux autonome dans la sécrétion des incrétines chez des diabétiques de type 2 et à en évaluer les conséquences sur la production d’Insuline et de Glucagon. Patients et méthodes Ce travail repose sur l’étude d’une cohorte de 8 diabétiques de type 2 (DT2) et de 8 témoins appariés (T). Les dosages sanguins du glucose, de l’insuline, du glucagon, du GIP et du GLP1 sont réalisés à jeun (8 h), 1 heure après le petit-déjeuner (9 h), avant le repas standardisé de midi (12 h) et 1 heure après ce repas (13 h). Les antidiabétiques oraux et les médicaments modifiant le rythme cardiaque sont interrompus la veille. L’évaluation de la neuropathie végétative repose sur l’appréciation de la puissance spectrale sur un Holter ECG de 24 heures. Résultats Comme attendu, il existe une diminution significative de la puissance spectrale chez le DT2 ( p < 0,05). Le taux du GLP1 est plus bas chez les DT2 à tous les temps et particulièrement en période post prandiale précoce (à 9 h. T : 4,26 ± 1,02. DT2 : 2, 89 ± 0,49 ng/ml p < 0,001). En revanche le GIP est plus élevé chez les DT2 à tous les temps (à 9 h. T : 32,7 ± 8,2. DT2 : 88,6 ± 32,7 pg/ml p < 0,001). Le Glucagon est également plus élevé chez les DT2 (à 9 h T : 26, ± 5,1. DT2 : 38, 2 ± 9 pmol/l p < 0,001) et l’insulinémie plus basse (à 9 h. T : 67,5 ± 43. DT2 : 31, 1 ± 24 mUI/l p < 0,001). On note une corrélation entre la puissance spectrale totale et le GLP1 (r = 0,51 p = 0,03). Enfin, il existe une corrélation négative entre le taux de GLP1 et le Glucagon (r = 0,486 p < 0,01). Conclusion Ce travail préliminaire tend à démontrer dans cette petite cohorte que la diminution de l’effet incrétine liée au GLP1, décrite chez les diabétiques de type 2, est au moins en partie la conséquence d’une neuropathie autonome. La neuropathie végétative qui s’observe dès le stade de l’obésité, pourrait expliquer la diminution du GLP1 à l’origine de l’insulinopénie relative et de l’élévation paradoxale du glucagon chez les diabétiques de type 2. |
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ISSN: | 1262-3636 1878-1780 |
DOI: | 10.1016/S1262-3636(09)71878-6 |