P273 - Impact du jeûne prolongé sur la glycémie post-prandiale dans le diabète de type 1

Rationnel Chez le patient diabétique de type 2, la prise du petit-déjeuner diminue l’élévation de la glycémie post-prandiale lors du déjeuner suivant. Inversement le jeûne prolongé entraîne une résistance à l’insuline avec hyperglycémie post-repas de midi, liée à une augmentation des acides gras lib...

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Published in:Diabetes & metabolism Vol. 37; no. 1; pp. A97 - A98
Main Authors: Bouchet, A, Baudot, M, Devaux, G, Farge, M, Fraboulet, M, Guillermic, S, Quiniou, V, Sachon, C, Tonton, R, Halbron, M, Hartemann, A, Bourron, O
Format: Journal Article
Language:French
Published: Elsevier Masson SAS 2011
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Description
Summary:Rationnel Chez le patient diabétique de type 2, la prise du petit-déjeuner diminue l’élévation de la glycémie post-prandiale lors du déjeuner suivant. Inversement le jeûne prolongé entraîne une résistance à l’insuline avec hyperglycémie post-repas de midi, liée à une augmentation des acides gras libres. L’objectif de notre étude était de rechercher si cet effet du jeûne prolongé existe aussi dans le diabète de type 1 (DT1). Patients et méthodes Étude ouverte, en cross over. Critères d’inclusion : DT1 > 1 an, pratiquant l’insulinothérapie fonctionnelle (IF), HbA1c < 8%, IMC < 30. Critère d’exclusion : hypoglycémies > 3/semaine, clearance < 60 ml/ min. Enregistrement glycémique ambulatoire par CGMS en aveugle sur 6 jours. 2 jours avec petit déjeuner, 2 jours sans petit déjeuner, répartis de manière randomisée. Petit déjeuner standardisé. Quantité fixe de glucides/lipides/protides le midi. Critère de jugement : comparaison de l’aire sous courbe sur 6 h de la glycémie post-prandiale du repas du midi, jours avec et jours sans petit déjeuner. Résultats 9 patients inclus. 3 sorties d’étude (problème CGMS, hypoglycémie nocturne ou en matinée, hyperglycémie au réveil…). 6 protocoles exploitables : 46 ± 19 ans, 50%femmes, HbA1c 7.5 ± 0.5. Aire sous courbe post-prandiale repas de midi significativement (p = 0.035) plus élevée (de +30 à +90 %) en l’absence de petit-déjeuner chez 5/6 patients. Conclusion La pratique de l’insulinothérapie fonctionnelle permet aux patients de sauter le petit déjeuner ou de faire la grasse matinée. Ce comportement entraîne une résistance à l’insuline dont il faut tenir compte pour calculer la dose de rapide du 1er repas de ces journées.
ISSN:1262-3636
DOI:10.1016/S1262-3636(11)70899-0