Rupture post-traumatique d’un kyste dermoïde intracrânien : à propos d’une observation
Introduction Les kystes dermoïdes intracrâniens sont des tumeurs extra-axiales bénignes rares. Ils sont le plus souvent asymptomatiques mais peuvent se révéler par un effet de masse ou une rupture comme c’est le cas dans notre observation. Matériel et méthodes Il s’agit d’une patiente de 16 ans, vic...
Saved in:
Published in: | Journal of neuroradiology Vol. 44; no. 2; p. 100 |
---|---|
Main Authors: | , , , , , |
Format: | Journal Article |
Language: | French |
Published: |
Elsevier Masson SAS
01-03-2017
|
Subjects: | |
Online Access: | Get full text |
Tags: |
Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!
|
Summary: | Introduction Les kystes dermoïdes intracrâniens sont des tumeurs extra-axiales bénignes rares. Ils sont le plus souvent asymptomatiques mais peuvent se révéler par un effet de masse ou une rupture comme c’est le cas dans notre observation. Matériel et méthodes Il s’agit d’une patiente de 16 ans, victime d’un traumatisme crânien sans PCI, qui nous a été adressés pour complément d’exploration d’un processus extra axial temporal gauche à contenu graisseux, retrouvé sur un scanner cérébral post-traumatique fait en ville. Résultat Une IRM cérébrale avec injection de gadolinium a été faite montrant un processus extra-axial temporal gauche présentant une composante graisseuse en hyper-signal T1 et T2 ainsi qu’une composante kystique et des calcifications. On n’a pas objectivé de prise de contraste après injection de gadolinium. On a tout de suite évoqué le kyste dermoïde rompu. La rupture a été signée par la constatation de gouttelettes lipidiques millimétriques à distance de la tumeur et par l’œdème cérébral péri-lésionnel. La patiente a été opérée et le diagnostic a été confirmé par l’anatomopathologie. Conclusion La rupture d’un kyste dermoïde intracrânien est une affection extrêmement rare. Son diagnostic est basé essentiellement sur l’IRM qui nous offre des images typiques à connaître. |
---|---|
ISSN: | 0150-9861 |
DOI: | 10.1016/j.neurad.2017.01.065 |