Leptospirose en Martinique de 1987 à 1992 : bilan d'une étude épidémiologique, clinique et biologique

Zoonose cosmopolite, la leptospirose sévit à l'état endémique en Martinique, comme dans toutes les régions tropicales. L'observation sur 6 ans des cas diagnostiqués par le Laboratoire de Microbiologie du CHU de Fort de France, couplée aux données de la Météorologie Nationale permet la mise...

Full description

Saved in:
Bibliographic Details
Published in:Médecine et maladies infectieuses Vol. 26; no. 2; pp. 94 - 98
Main Authors: Lhomme, V., Grolier-Bois, L., Jouannelle, J., Elisabeth, L.
Format: Journal Article
Language:French
Published: Elsevier SAS 01-02-1996
Subjects:
Online Access:Get full text
Tags: Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!
Description
Summary:Zoonose cosmopolite, la leptospirose sévit à l'état endémique en Martinique, comme dans toutes les régions tropicales. L'observation sur 6 ans des cas diagnostiqués par le Laboratoire de Microbiologie du CHU de Fort de France, couplée aux données de la Météorologie Nationale permet la mise en évidence du lien étroit existant entre la pluviométrie et les cas incidents de leptospirose. L'incidence annuelle moyenne sur les 6 ans est de 6,3 pour 100 000 habitants, soit 12 fois celle de la métropole. En 1991, ce taux avait atteint 11,7 pour 100 000. La létalité observée est de 9 %. Les sérovars prédominants sont ictero-haemorrhagiae ( ictero-haemorrhagiae et copenhageni) (49 %), panama (10 %) et pyrogenes (9 %). La symptomatologie est identique à celle décrite classiquement dans la littérature. Leptospirosis exists as an endemic disease in Martinique, as well as in all tropical regions. The observation, over six years, of the cases identified by the microbiology laboratory of the Fort de France Hospital, coupled to the data from the National Meteorology, makes it possible to evidence the strong link which exists between rain-fall and the incidence of leptospirosis. The mean annual frequency over six years is of 6.3 per 100.000 inhabitants, i. e. 12 times that of the Metropole. In 1991, this rate reaches 11,7 per 100.000. The observed lethality is of 9 %. The predominant serovars are ictero-haemorrhagiae ( ictero-haemorrhagiae and copenhageni) (49 %), panama (10 %) and pyrogenes (9 %). The symptomatology is identical to that classically described in the literature.
ISSN:0399-077X
1769-6690
DOI:10.1016/S0399-077X(96)80161-2