L’humain (et l’institution) comme paradoxe
On se concentre ici sur l’analyse des rapports entre l’âme et le corps, à la fois dans le domaine théologique et dans les images, pour montrer que les conceptions dominantes de la personne humaine au Moyen Âge sont duelles mais non dualistes. Même si opère une pesanteur dualiste, s’affirme plus nett...
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Published in: | Revue des langues romanes Vol. 122; pp. 53 - 86 |
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Format: | Journal Article |
Language: | French |
Published: |
Presses universitaires de la Méditerranée
26-07-2018
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Summary: | On se concentre ici sur l’analyse des rapports entre l’âme et le corps, à la fois dans le domaine théologique et dans les images, pour montrer que les conceptions dominantes de la personne humaine au Moyen Âge sont duelles mais non dualistes. Même si opère une pesanteur dualiste, s’affirme plus nettement encore, notamment aux xiie et xiiie siècles, une dynamique anti-dualiste qui tend à articuler positivement le corps et l’âme. On fait l’hypothèse que cette dynamique est étroitement liée à l’affirmation de l’institution ecclésiale, dont la position dominante repose sur sa capacité à spiritualiser les réalités matérielles. |
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ISSN: | 0223-3711 2391-114X |
DOI: | 10.4000/rlr.553 |