Évolution du risque résiduel (RR) de transmission du VIH au Centre national de transfusion sanguine (CNTS) de Lomé (Togo) de janvier 2008 à décembre 2012

Les objectifs sont : – d’analyser le risque résiduel transfusionnel du VIH au CNTS de Lomé (Togo) ; – de proposer les orientations futures pour renforcer la sécurité transfusionnelle. Le risque résiduel a été estimé chez des donneurs de sang total, bénévoles et réguliers par la méthode indirecte de...

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Published in:Transfusion clinique et biologique : journal de la Société française de transfusion sanguine Vol. 22; no. 4; pp. 225 - 226
Main Authors: Nadjir, L., Magnang, H., Mawussi, K., Feteke, L., Maba, D.W., Segbena, A.Y., Cazenave, J.P.
Format: Journal Article
Language:French
Published: Elsevier SAS 01-09-2015
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Description
Summary:Les objectifs sont : – d’analyser le risque résiduel transfusionnel du VIH au CNTS de Lomé (Togo) ; – de proposer les orientations futures pour renforcer la sécurité transfusionnelle. Le risque résiduel a été estimé chez des donneurs de sang total, bénévoles et réguliers par la méthode indirecte de SCHREIBER qui estimait le risque qu’un don soit fait durant la période immunologiquement silencieuse. À partir des cas incidents, nous avons calculé les taux d’incidence du VIH, qui, multipliés par la durée de la fenêtre sérologique donnaient le risque résiduel de transmission. Les donneurs de sang répondant aux critères d’inclusion de notre étude étaient au nombre de 16 042. Les hommes représentaient 79,37 % et 64,41 % avaient moins de 30ans. Le nombre de cas de VIH confirmés était de : zéro en 2008, cinq en 2009, cinq en 2010, trois en 2011, deux en 2012. Le risque résiduel était respectivement de 1/17 391 en 2009, 1/19 342 en 2010, 1/43 478 en 2011 et 1/181 818 en 2012. De 2009 à 2012 le risque résiduel avait diminué de 10,45 fois. Le risque résiduel du VIH était relativement élevé en 2009 mais avait progressivement diminué de plus de dix fois en 2012. La fidélisation des donneurs et l’orientation du CNTS de Lomé vers de nouvelles technologies telle que l’inactivation des pathogènes contribuerait à réduire sensiblement le risque résiduel des maladies transmises par le sang.
ISSN:1246-7820
DOI:10.1016/j.tracli.2015.06.036