Insuffisance rénale aiguë au cours de l’infection par le VIH

L’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) est une cause fréquente de dysfonction rénale. L’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) est une cause fréquente de dysfonction rénale. Décrire le profil de l’insuffisance rénale aiguë (IRA) chez les patients infectés pa...

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Published in:Néphrologie & thérapeutique Vol. 15; no. 5; pp. 355 - 356
Main Authors: Tsevi, Y.M., Nemi, K.D., Bawe, L.D., Amekoudi, E., Sabi, K.T.
Format: Journal Article
Language:French
Published: Elsevier Masson SAS 01-09-2019
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Description
Summary:L’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) est une cause fréquente de dysfonction rénale. L’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) est une cause fréquente de dysfonction rénale. Décrire le profil de l’insuffisance rénale aiguë (IRA) chez les patients infectés par le VIH. Il s’est agi d’une étude transversale a visée descriptive qui s’est déroulée durant la période allant de janvier 2018 à février 2019 dans les services de néphrologie du CHU sylvanus Olympio de Lomé (Togo). Le diagnostic d’IRA a été retenu devant une créatininémie>141mol/L de découverte récente (<12 semaines). Les patients ont bénéficié d’un suivi moyen de 3 mois. Notre étude a concerné 50 patients d’âge moyen de 46,9±11,6 ans, avec une sex-ratio à 0,6. Le statut rétroviral positif était connu à l’admission dans la plupart des cas (96 %). Ces patients étaient essentiellement admis pour troubles digestifs (56 %) fièvre (28 %) et dyspnée (24 %). L’examen clinique a mis en évidence principalement la prise de médicaments néphrotoxiques (40 %), une gastro-entérite (28 %), et un syndrome infectieux (40 %). Les diarrhées infectieuses (24 %), la pyélonéphrite (8 %) et les pleuro-pneunomapthies (4 %) étaient les principales étiologies infectieuses retrouvées. Le taux moyen d’urée plasmatique était de 25,4±1,3mmol/L et la créatininémie moyenne de 561±339mol/L. Tous les patients étaient infectés par le VIH type 1 et 50 % des patients avaient un de lymphocytes CD4 inférieur à 200 éléments/mm3. L’évolution était favorable dans 100 % des cas. La survenue de l’IRA était liée aux facteurs tels que la fièvre (p=0,02), un taux de CD4 inférieur à 200 éléments/mm3(p=0,0001) et aux troubles digestifs (p=0,0001) La prévention de l’IRA chez le patient VIH doit passer par une prise correcte du traitement antirétroviral et la prise en charge de tous les autres comorbidités.
ISSN:1769-7255
1872-9177
DOI:10.1016/j.nephro.2019.07.226