Particularités radiologiques et étiologiques de l’encéphalomyélite aiguë disséminée chez l’adulte

L’EMAD est une affection inflammatoire auto-immune démyélinisante aiguë du système nerveux central, souvent précédée d’une infection virale ou d’une vaccination, et d’évolution souvent monophasique. Etudier les aspects radiologiques et étiologiques de l’encéphalomyélite aigue disséminée (EMAD) chez...

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Published in:Revue neurologique Vol. 176; p. S57
Main Author: Oumerzouk, Jawad
Format: Journal Article
Language:French
Published: Elsevier Masson SAS 01-09-2020
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Description
Summary:L’EMAD est une affection inflammatoire auto-immune démyélinisante aiguë du système nerveux central, souvent précédée d’une infection virale ou d’une vaccination, et d’évolution souvent monophasique. Etudier les aspects radiologiques et étiologiques de l’encéphalomyélite aigue disséminée (EMAD) chez l’adulte, à propos de 25 observations cliniques et une revue de la littérature. Il s’agit d’une étude rétrospective de 25 patients admis pour EMAD, colligés au sein du service de neurologie, durant la période de février 2008 au janvier 2015. Il s’agit de 12 hommes et 13 femmes avec un sex-ratio de 0,92 et un âge moyen de 36 ans 3mois (des extrêmes de 19 ans et 57 ans). Notre étude a présenté plusieurs particularités radiologiques, et dans deux cas, l’EMAD a été associée à d’autres maladies autoimmunes systémiques. La réponse à la corticothérapie à fortes doses était la règle, avec des séquelles résiduelles minimes dans de rares cas. L’IRM cérébrale et éventuellement médullaire est incontournable dans la démarche diagnostique devant une EMAD. L’association de cette affection démyélinisante avec différentes affections dysimmunitaires est expliquée par plusieurs théories dont les plus plausibles sont celle du mimétisme moléculaire et celle de la perturbation du fonctionnement des lymphocytes T. Notre travail, a permis de souligner des différences radiologiques par rapport aux différents travaux préalablement publiés, et de mettre l’accent sur certaines étiologies moins fréquemment en cause.
ISSN:0035-3787
DOI:10.1016/j.neurol.2020.01.185