Maîtrise du processus des livraisons de produits sanguins labiles : exemple d’un service d’hémato-oncologie de Rabat

• Published in: Transfusion clinique et biologique : journal de la Société française de transfusion sanguine Vol. 21; no. 4-5; pp. 253 - 254
• Main Authors: Jayche, S., Ahami, A., Zidouh, A., Hajjout, K., Alami, R.
• Format: Journal Article
• Language: French
• Published: Elsevier SAS 01-11-2014
• ISSN: 1246-7820
• DOI: 10.1016/j.tracli.2014.08.034

Malgré les progrès dans le domaine de la transfusion sanguine et vue les augmentations des besoins continues, la gestion des stocks en produits sanguins labiles (PSL) reste une préoccupation majeure pour les établissements de sang et les professionnels de la santé. L’objectif de notre étude est d’étudier les besoins en PSL de deux grands établissements consommateurs de sang, notamment l’hôpital d’enfant de Rabat (HER) et le centre d’hémato-oncologie pédiatrique (CHOP).
Il s’agit d’une étude rétrospective réalisée sur les demandes de sang et de groupage sanguins reçus au laboratoire d’immuno-hématotologie des receveurs (IHR) du centre de transfusion sanguine de Rabat. Les enregistrements, provenant de l’HER et du CHOP durant 2011, ont été analysés selon le diagnostic et le nombre et la nature des produits livrés.
Au cours de l’année 2011, le laboratoire IHR a traité environ 5738 demandes de sang et de groupage reçu de l’HER et CHOP, et nous avons livré 19 430 PSL dont 48 % destiné au CHOP. La consommation en culot de globules rouges vient en premier avec 46,32 %, suivi des culots plaquettaire standard avec 36,61 % et 17,06 % de plasma frais congelé (PFC). Les patients thalassémiques ont consommé 56,27 % des CGR tandis que 64,81 % des CPS sont destinées aux patients leucémiques.
Une consommation importante des PSL a été enregistrée. La disposition de ces produits continuera à être une préoccupation majeure pour le centre de transfusion. Ainsi, toute indication inutile des PSL peut affecter directement les réserves de sang, surtout pendant les périodes critiques.