Pseudoprogression en Flair chez les patients atteints d’oligodendrogliomes anaplasiques traités par chimiothérapie seule
Le phénomène de pseudoprogression a été bien décrit chez les patients atteints de gliomes traités par radiothérapie avec ou sans chimiothérapie, mais pas après chimiothérapie seule. Décrire le phénomène de pseudoprogression chez des patients atteints d’oligodendrogliomes anaplasiques (OA) traités pa...
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Published in: | Revue neurologique Vol. 179; p. S49 |
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Main Authors: | , , , , , , |
Format: | Journal Article |
Language: | French |
Published: |
Elsevier Masson SAS
01-04-2023
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Summary: | Le phénomène de pseudoprogression a été bien décrit chez les patients atteints de gliomes traités par radiothérapie avec ou sans chimiothérapie, mais pas après chimiothérapie seule.
Décrire le phénomène de pseudoprogression chez des patients atteints d’oligodendrogliomes anaplasiques (OA) traités par chimiothérapie seule par PCV.
Étude rétrospective de 6 patients atteints d’OA codélétéss 1p/19q, IDH-muté, traités par chimiothérapie PCV seule, qui ont présenté des modifications en IRM soulevant la question d’une progression tumorale et chez qui le diagnostic final a été celui d’une pseudoprogression.
Après un délai médian de 11 mois, les patients ont développé des modifications IRM de la substance blanche soulevant la question d’une progression tumorale. Ces modifications étaient hyperintenses en Flair, sans prise de contraste, sans augmentation de la perfusion et sans hypermétabolisme au TEP. Un patient a subi une résection qui n’a révélé aucune récidive. Les autres ont été considérés comme présentant des modifications post-thérapeutiques. Après un suivi médian de 4 ans, tous les patients étaient stables.
Ce phénomène semble très proche d’un phénomène de pseudoprogression précédemment rapporté chez 2 patients atteints d’un oligodenderogliome et traités par témozolomide seul. Son incidence et sa physiopathologie restent à déterminer.
Les patients atteints d’OA traités par PCV postopératoire seul développent occasionnellement des modifications T2/FLAIR qui peuvent suggérer une progression tumorale. L’imagerie multimodale et un suivi étroit doivent être envisagés afin d’éviter des traitements futiles. |
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ISSN: | 0035-3787 |
DOI: | 10.1016/j.neurol.2023.01.371 |