UTILIZATION OF INDIGENOUS FOOD PLANTS IN UGANDA: A CASE STUDY OF SOUTH-WESTERN UGANDA
The purpose of the study was to document and establish the traditional processing methods of indigenous food plants in Rukungiri district. In order to establish the status and level of utilization and processing of indigenous food plants in southwestern Uganda, a baseline survey was carried out usin...
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Published in: | African journal of food, agriculture, nutrition, and development : AJFAND Vol. 6; no. 2; p. np |
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Main Author: | |
Format: | Journal Article |
Language: | English French |
Published: |
Nairobi
Rural Outreach Program
08-11-2006
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Subjects: | |
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Summary: | The purpose of the study was to document and establish the traditional
processing methods of indigenous food plants in Rukungiri district. In
order to establish the status and level of utilization and processing
of indigenous food plants in southwestern Uganda, a baseline survey was
carried out using a participatory method of data collection.
Respondents in Rukungiri district cited a total of 94 plants that were
used for food. Some of the food plants were classified as indigenous to
the area, while others were classified as exotic. The food types
generally fell into five broad categories, namely; vegetables, fruits,
roots/tubers, pulses and cereals. Vegetables and fruits were the most
commonly used food plants and the Amaranths species were found to be
the most popular vegetables, whereas wild plums ( Carissa edulis ) and
gooseberries ( Physalis minima ) were cited among the preferred fruit
species. In spite of the fact that indigenous/traditional food plants
have always ensured food security at the household level, the process
of collecting them from the wild, their production,consumption and
domestication was found to be on the decline in this area. This decline
can be attributed to limited available knowledge on their nutritional
content and to the emphasis that is placed on commercial, high yielding
exotic plants by both the agricultural extension officers and farmers.
The majority of farmers are only interested in the cultivation of crops
from which they can earn an income, and because no one has cultivated
indigenous food plants with the intention of earning an income from
them, the plants have not proved their worth. Although the methods of
utilization, especially food preparation, varied from one household to
another, boiling, steaming and frying were very common and
cross-cutting almost all the households. The principal mode of food
preservation cited by households, especially for seeds, was sun drying.
L'étude avait pour objectif de documenter et établir les
méthodes de traitement traditionnelles de plantes alimentaires
indigènes du district de Rukungiri. Afin d'établir la
situation et le niveau d'utilisation et de traitement des plantes
alimentaires indigènes au sud-ouest de l'Ouganda, une étude
initiale a été réalisée en utilisant une
méthode participative de collecte de données. Les
enquêtés du district de Rukungiri ont cité 94 plantes
qui sont utilisées comme des aliments. Certaines des plantes
alimentaires ont été classées comme étant
indigènes à la région tandis que d'autres ont
été caractérisées comme étant exotiques. Les
types d'aliment sont généralement regroupés en cinq
principales catégories : les légumes, les fruits, les
racines/tubercules, les légumineuses et les céréales.
Les légumes et les fruits représentent les plantes
alimentaires les plus utilisées et les espèces Amaranths se
sont révélées comme étant les légumes les plus
populaires, tandis que les prunes sauvages (carissa edulis) et les
groseilles à maquereaux (physalis minima) ont été
évoquées parmi les espèces de fruits
préférées. En dépit du fait que ces plantes
comestibles indigènes/traditionnelles ont toujours assuré la
sécurité alimentaire des ménages, il a été
constaté que les procédés utilisés pour les
recueillir dans la nature, leur consommation et domestication sont en
déclin dans ce secteur. Parmi les facteurs qui ont été
cités comme étant responsables de ce déclin figure le
fait que la connaissance de la valeur des plantes comestibles
indigènes est très limitée au sein de la population et
des vulgarisateurs agricoles. Deuxièmement, la majorité des
agriculteurs ne sont intéressés que par les cultures dont ils
peuvent gagner un revenu, et étant donné que personne n'a
cultivé les plantes comestibles indigènes dans le but de les
vendre, ces plantes n'ont pas affirmé leur valeur. En
général, la production et la consommation de ces plantes
comestibles étaient en déclin. Ce déclin peut être
attribué à la connaissance limitée de leur composante
nutritive assimilable et à l'importance qu'accordent les
vulgarisateurs agricoles aux plantes commerciales exotiques à haut
rendement. Bien que les méthodes d'utilisation - en particulier
celles de préparation des plantes comestibles - varient d'un
ménage à un autre, les cuissons à l'eau, à la
vapeur et en friture étaient les plus communément
employées et dans presque tous les ménages. Le principal mode
de préservation des produits alimentaires cité par les
ménages - surtout pour les semences - était le séchage
au soleil. |
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ISSN: | 1684-5358 1684-5374 |