N’être feu (Bond, Mayenburg, Hilling, Gaillard)
À partir de l’étude de pièces de quatre auteurs européens, il s’agira de s’interroger sur un tropisme inattendu du théâtre contemporain : souvent liée à l’eau, la naissance s’y trouve en effet associée au feu. Chez Edward Bond comme chez Marius von Mayenburg, chez Anja Hilling comme chez Julien Gail...
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Published in: | Percées no. 10 |
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Main Author: | |
Format: | Journal Article |
Language: | French |
Published: |
Université du Québec à Montréal
20-06-2024
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Summary: | À partir de l’étude de pièces de quatre auteurs européens, il s’agira de s’interroger sur un tropisme inattendu du théâtre contemporain : souvent liée à l’eau, la naissance s’y trouve en effet associée au feu. Chez Edward Bond comme chez Marius von Mayenburg, chez Anja Hilling comme chez Julien Gaillard, la mise au monde est en effet mise à mort. Cette coïncidence ne manque pas d’interroger : de quoi ces dramaturgies si diverses sont-elles le nom ? L’hypothèse qui sera ici défendue est qu’elles signalent l’avènement d’une pyro-scène (S. Pyne) où l’exister n’est plus inconditionnel : il est toujours sous contrainte du feu. Based on a study of plays by four European playwrights, we will examine an unexpected tropism in the contemporary theater: often associated with water, birth is now associated with fire. In both Edward Bond’s and Marius von Mayenburg’s work, in Anja Hilling’s and Julien Gaillard’s, the act of giving birth is, in effect, a death sentence. This coincidence begs the question: what are these very different dramaturgies all about? The hypothesis that will be defended here is that they signal the advent of a pyro-scene (S. Pyne) where existence is no longer unconditional: it is always under the constraint of fire. |
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ISSN: | 2563-660X 2563-660X |