La farse d’Amphitrion (Anvers, 1504), première traduction française d’une comédie plautinienne

La farse d’Amphitrion paraît à Anvers en 1504, dans un recueil de vers anonymes. Il s’agit de la première traduction française d’une comédie plautinienne. L’analyse du texte et du paratexte permet d’abord de reconstituer le portrait intellectuel de l’auteur — un poète de la cour de Bourgogne — et de...

Full description

Saved in:
Bibliographic Details
Published in:Renaissance and Reformation Vol. 40; no. 3; pp. 157 - 186
Main Author: Ferrand, Mathieu
Format: Journal Article
Language:French
Published: Iter Press 2017
Canadian Society for Renaissance Studies / Société canadienne d'études de la Renaissance, Pacific Northwest Renaissance Society, Toronto Renaissance and Reformation Colloquium and Victoria University Centre for Reformation and Renaissance
Centre for Reformation and Renaissance Studies (CRRS) (Victoria University in the University of Toronto, Canada) ; Iter Press [1964-...]
Subjects:
Online Access:Get full text
Tags: Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!
Description
Summary:La farse d’Amphitrion paraît à Anvers en 1504, dans un recueil de vers anonymes. Il s’agit de la première traduction française d’une comédie plautinienne. L’analyse du texte et du paratexte permet d’abord de reconstituer le portrait intellectuel de l’auteur — un poète de la cour de Bourgogne — et de proposer une identification. L’analyse de la traduction permet ensuite d’apprécier comment le poète comprend la langue plautinienne, souvent difficile, et comment il tente de traduire sa vis comica. Une attention toute particulière est portée à la façon dont il rend l’agilité verbale de Plaute (jeux de mots, expressions imagées, stichomythies, etc.) et ses jeux de scène, utilisant pour cela les ressources du théâtre — et notamment du théâtre contemporain. Le poète bourguignon offre ainsi à ses lecteurs un texte non seulement fidèle à son modèle, mais aussi lisible et efficace.
ISSN:0034-429X
2293-7374
DOI:10.33137/rr.v40i3.28740