Intérêt de la scintigraphie au cours de l’exploration des phéochromocytomes

L’objectif de ce travail était d’évaluer la fiabilité de la scintigraphie à la MIBG chez des patients ayant un phéochromocytome. Il s’agit d’une étude rétrospective sur 8 ans (2008–2016) incluant 30 patients diagnostiqués de phéochromocytome suivis dans notre service. Le sex-ratio F/H était à 6,5. L...

Full description

Saved in:
Bibliographic Details
Published in:Annales d'endocrinologie Vol. 78; no. 4; p. 364
Main Authors: Rezgani, I., Bennacef, I., Rojbi, I., Bennour, A., Lakhoua, Y., Mchirgui, N., Khiari, K., Ben Abdallah, N.
Format: Journal Article
Language:French
Published: Elsevier Masson SAS 01-09-2017
Online Access:Get full text
Tags: Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!
Description
Summary:L’objectif de ce travail était d’évaluer la fiabilité de la scintigraphie à la MIBG chez des patients ayant un phéochromocytome. Il s’agit d’une étude rétrospective sur 8 ans (2008–2016) incluant 30 patients diagnostiqués de phéochromocytome suivis dans notre service. Le sex-ratio F/H était à 6,5. L’âge moyen était de 43 ans. La circonstance de découverte était essentiellement une hypertension artérielle résistante ou paroxystique. À l’examen clinique l’hypertension artérielle était objectivée dans 88,8 % des cas. Le diagnostic biologique était établi par dosage des méthanéphrines urinaires dans 53,3 % des cas. La scintigraphie a été faite chez 7 patients, soit dans 23,3 % des cas. Elle a été pratiquée en second intention dans tous les cas. Ses indications étaient : une enquête radiologique négative après TDM et IRM (1 cas), un phéochromocytome bilatérale (3 cas), et une recherche de localisations extrasurrénalienne (3 cas). La fixation positive à la scintigraphie était retrouvée chez 5 patients. Pour les 2 autres, un avait un adénome corticosurrénalien à l’anapath et le 2e avait un phéochromocytome. Cette étude renforce les données récentes de la littérature, à savoir que la scintigraphie n’apporte pas d’information additionnelle à l’imagerie conventionnelle dans un contexte sporadique. Par contre, elle est utile pour confirmer le diagnostic positif dans les cas douteux. Elle reste indiquée dans les phéochromocytomes volumineux (>60mm) du fait du risque de malignité plus élevé.
ISSN:0003-4266
DOI:10.1016/j.ando.2017.07.483