Les variantes agressives du carcinome papillaire de la thyroïde : caractéristiques cliniques et évolutives

• Published in: Annales d'endocrinologie Vol. 81; no. 4; pp. 347 - 348
• Main Authors: Riahi, I., Jaafoura, H., Ben Khalifa, Y., Brahem, R., Chebil, E., Ben Nacef, I., Ksentini, M., Ben Ghachem, T., Lahiani, R., Ben Salah, M.
• Format: Journal Article
• Language: French
• Published: Elsevier Masson SAS 01-09-2020
• ISSN: 0003-4266
• DOI: 10.1016/j.ando.2020.07.581

Étudier les caractéristiques cliniques, histopathologiques et évolutives des variantes agressives du carcinome papillaire.
Étude rétrospective de 28 cas colligés au service d’ORL de l’hôpital Charles-Nicolle de 2015 à 2019.
L’âge moyen était de 48 ans, le sex-ratio de 0,2. L’échographie cervicale a objectivé la présence de multiples nodules dans 77 % des cas classés EU-TIRADS 5 dans 54 % des cas et EU-TIRADS 4 dans 28 % des cas. Le résultat de la cytoponction était malin dans 41 % des cas et suspect dans 23 % des cas.
Tous les patients ont eu une thyroïdectomie. La variante à cellules hautes était retrouvée dans 24 cas, la variante solide dans trois cas et la variante cribriforme dans un cas. L’effraction capsulaire était présente dans 18 cas, l’envahissement extra-thyroïdien dans 11 cas. Le secteur ganglionnaire médian était atteint dans neuf cas. Un traitement par l’iode radioactif était associé dans tous les cas. Une récidive ganglionnaire a été notée chez deux patientes.
Comparativement au carcinome papillaire classique, les variantes agressives présentent plus d’envahissement extra-thyroïdien, plus de multifocalité, plus d’emboles vasculaires et un risque plus important de métastases ganglionnaires. La prise en charge thérapeutique combine la chirurgie à l’IRAthérapie quelle que soit la taille de la tumeur.