Etude hématologique séquentielle d’une infection expérimentale induite par le virus de la maladie de Gumboro chez des poulets, des dindes et des canards

Des poulets de chair, des dindonneaux et des cannetons âgés de quatre semaines ont été infectés expérimentalement avec le virus de la maladie de Gumboro, puis des échantillons sanguins ont été prélevés chronologiquement pour analyser les changements sanguins après l’infection. Bien qu’il y ait eu un...

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Published in:Revue d'élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux Vol. 58; no. 4; p. 211
Main Authors: Oladele, O. A., Adene, D. F., Obi, T. U., Nottidge, H. O., Aiyedun, A. I.
Format: Journal Article
Language:English
Published: 01-04-2005
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Description
Summary:Des poulets de chair, des dindonneaux et des cannetons âgés de quatre semaines ont été infectés expérimentalement avec le virus de la maladie de Gumboro, puis des échantillons sanguins ont été prélevés chronologiquement pour analyser les changements sanguins après l’infection. Bien qu’il y ait eu une nette augmentation des valeurs de l’hématocrite chez les poulets, atteignant un pic de 31 p. 00, 12 à 144 h postinfection, il y a eu, au contraire, une baisse générale de ces valeurs chez les dindonneaux et les cannetons avec des valeurs minimales respectivement de 26,5 p. 100 à 12 h postinfection et de 28,2 p. 100 à 48 h postinfection. La numération leucocytaire a augmenté chez les poulets de manière significative (p < 0,05) pour atteindre un pic de 66,83 x 103/μl à 120 h postinfection, alors que chez les dindonneaux, elle a diminué jusqu’à 26,75 x 103/μl à 96 h postinfection. Chez les poulets, une première diminution s’est produite entre trois et six heures après infection, pour atteindre la valeur la plus basse de 5,9 x 103/μl à 48 h postinfection. Une baisse semblable a été enregistrée chez les dindonneaux avec comme valeur minimale 7,81 x 103/μl à 48 h postinfection. Les nombres d’hétérophiles ont évolué chez les trois espèces d’une manière semblable à celle observée pour la numération leucocytaire. Alors que la numération des éosinophiles a d’abord augmenté chez les poulets pour atteindre un pic de 1,93 x 103/μl à 6 h postinfection, puis a diminué, ces valeurs ont d’abord diminué chez les dindonneaux, jusqu’à un minimum de 0,88 x 103/μl à 6 h postinfection, puis ont augmenté, atteignant un maximum de 5,7 x 103/μl à 72 h postinfection. Toutes les valeurs hématologiques sont cependant restées relativement inchangées chez les cannetons. Les résultats ont montré que les poulets étaient affectés de lymphocytopénie en deux phases, d’éosinophilie et d’hétérophilie, les dindonneaux de lymphocytopénie et d’éosinophilie retardée, et que les cannetons avaient été peu affectés. Ceci renforce le fait qu’il existe des niveaux de sensibilité différents chez ces trois espèces de volaille.
ISSN:0035-1865
1951-6711
DOI:10.19182/remvt.9914