Les syndromes coronariens aigus sans sus-décalage du segment ST
Avec l’arrivée de stratégies thérapeutiques nécessitant une intervention de plus en plus rapide, il a fallu définir une classification des syndromes coronaires aigus fondée sur des données bien plus précoces que l’onde Q ou les créatine kinases MB. Chez un patient avec douleur angineuse, on distingu...
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Published in: | La Presse médicale (1983) Vol. 33; no. 9; pp. 614 - 617 |
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Main Authors: | , |
Format: | Journal Article |
Language: | French |
Published: |
Elsevier Masson SAS
01-05-2004
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Summary: | Avec l’arrivée de stratégies thérapeutiques nécessitant une intervention de plus en plus rapide, il a fallu définir une classification des syndromes coronaires aigus fondée sur des données bien plus précoces que l’onde Q ou les créatine kinases MB. Chez un patient avec douleur angineuse, on distingue désormais, en fonction de l’électrocardiogramme, les syndromes avec sus-décalage de ST et ceux sans sus-décalage de ST.
L’aspirine est utilisée dans tous les cas, de même que le clopidogrel. Les anti GP IIb-IIIa sont réservés uniquement aux formes à risque, quand une angioplastie est envisagée à court terme.
L’énoxaparine a prouvé sa supériorité sur l’héparine non fractionnée. En principe, les contrôles biologiques ne sont pas indispensables; ils peuvent cependant être utiles dans certains cas (sujets âgés en particulier).
Il s’agit des β-bloquants (première dose par voie intra-veineuse en cas de douleur persistante, puis relais
per os), des anticalciques (diltiazem, vérapamil) en cas de contre-indication aux β-bloquants, des dérivés nitrés à effet antalgique certain mais à ne pas utiliser en cas de suspicion d’extension au ventricule droit ou de pression artérielle basse, de l’oxygène nasal en cas de cyanose ou de détresse respiratoire, d’inhibiteur de l’enzyme de conversion s’il existe une hypertension artérielle persistante, d’injections intraveineuses répétées de morphine en cas de douleurs intenses persistantes.
Chez tous les patients considérés comme étant à risque élevé, une revascularisation est préconisée dans les 24 premières heures quand elle est techniquement possible.
With the arrival of new therapeutic strategies requiring rapid intervention, acute coronary syndromes required classification on earlier data than the Q-wave or MB creatinine kinase. In a patient with anginal pain and depending on the electrocardiogram, we now distinguish syndromes with or without ST segment elevation.
Aspirin is used in all cases, as well as clopidogrel. Anti PG IIb-IIIa agents are set aside only for the forms at risk, when an angioplasty is envisaged in the short term.
Enoxaparin has demonstrated its superiority over unfractionated heparin. In general, the biological controls are not indispensables; they can however be used in certain cases (notably elderly patients).
These are beta-blockers (first dose via the intravenous route in the case of persisting pain, then relay to the oral route), calcium-channel blockers (diltiazem, verapamil) when beta-blockers are contraindicated, nitrate derivatives with demonstrated antalgic effect but not to be used if an extension to the right ventricle or low blood pressure is suspected, nasal oxygen in the case of cyanosis or respiratory distress, enzyme conversion inhibitors if hypertension persists, and repeated intravenous injections of morphine in the case of persisting intense pain.
In all the patients considered at high risk, coronary revascularisation is recommended within the first 24 hours, when technically possible. |
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ISSN: | 0755-4982 2213-0276 |
DOI: | 10.1016/S0755-4982(04)98688-5 |