Syndrome de Dorfman–Chanarin : à propos d’un cas

Le syndrome de Dorfman–Chanarin est une maladie autosomique récessive rare, responsable d’une surcharge en lipides au niveau de différents tissus. Nous rapportons une observation d’un SDC11SDC: Syndrome de Dorfman–Chanarin associant une ichtyose cutanée et une atteinte musculaire. Patiente âgée de 3...

Full description

Saved in:
Bibliographic Details
Published in:Revue neurologique Vol. 175; pp. S35 - S36
Main Authors: Balti, Amine, Ines, Ben Abdelaziz, Saied, Mohamed Zakaria, Belal, Samir, Sassi, Samia Ben, Hentati, Fayçel
Format: Journal Article
Language:French
Published: Elsevier Masson SAS 01-04-2019
Subjects:
Online Access:Get full text
Tags: Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!
Description
Summary:Le syndrome de Dorfman–Chanarin est une maladie autosomique récessive rare, responsable d’une surcharge en lipides au niveau de différents tissus. Nous rapportons une observation d’un SDC11SDC: Syndrome de Dorfman–Chanarin associant une ichtyose cutanée et une atteinte musculaire. Patiente âgée de 32 ans suivie depuis l’adolescence pour ichtyose cutanée généralisée non bulleuse. Elle décrit depuis 2 ans une fatigabilité à la marche d’aggravation progressive ; à l’examen elle présente un syndrome myopathique avec ichtyose généralisée, une hépatomégalie modérée avec stéatose hépatique à l’échographie, les CPK sont à 3000 UI/L. Le bilan immunologique était négatif. Le frottis sanguin avait montré des leucocytes anormaux contenant des vacuoles remplies de liquide appelées corps de Jordan. La biopsie musculaire avait montré des fibres arrondies avec nécroses et régénérations. L’étude génétique est en cours. Le syndrome de Dorfman–Chanarin est une maladie autosomique récessive rare, elle touche habituellement le nourrisson, mais les formes de l’adulte sont possibles. Dans ce cas le tableau peut être incomplet comme chez notre patiente. Le diagnostic repose sur la mise en évidence d’une surcharge lipidique au niveau des leucocytes et du muscle. Il n’existe pas de traitement spécifique à l’heure actuelle pour cette pathologie. Le syndome de Dorfman–Chanarin est une cause très rare de myopathie. Il s’agit d’une pathologie le plus souvent bénigne. Bien connaître cette pathologie permet d’éviter des enquêtes exhaustives inutiles.
ISSN:0035-3787
DOI:10.1016/j.neurol.2019.01.116