Syndrome d’hypertension intracrânienne idiopathique et endocrinopathies : une relation de cause à effet ?
L’hypertension intracrânienne idiopathique (HTICI) ou pseudotumor cerebri est une affection plurifactorielle. Les endocrinopathies représentent une étiologie rare. Rapporter les caractéristiques cliniques, biologiques et évolutives des patients présentant l’association d’un syndrome d’HTICI et d’une...
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Published in: | Revue neurologique Vol. 171; p. A13 |
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Main Authors: | , , , , , , |
Format: | Journal Article |
Language: | French |
Published: |
Elsevier Masson SAS
01-04-2015
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Summary: | L’hypertension intracrânienne idiopathique (HTICI) ou pseudotumor cerebri est une affection plurifactorielle. Les endocrinopathies représentent une étiologie rare.
Rapporter les caractéristiques cliniques, biologiques et évolutives des patients présentant l’association d’un syndrome d’HTICI et d’une endocrinopathie. Nous discuterons la relation de cause à effet entre ces deux entités.
Il s’agit d’une étude rétrospective, menée sur 5ans (2010–2014) au service de neurologie de l’institut national Mongi Ben Hamida de neurologie. Les critères d’inclusion étaient la présence d’un syndrome d’HTICI compliquant ou révélant une endocrinopathie. Une imagerie par résonnance magnétique cérébrale (IRM), une étude du LCR avec mesure de la pression et un bilan étiologique exhaustif d’HTICI ont été pratiqués chez tous les patients.
IL s’agit de 4 femmes avec un âge moyen de 32,75ans. Deux étaient suivies pour une insuffisance corticotrope. Le mode d’installation était variable. Un hyperaldostéronisme secondaire à un adénome surrénalien et une hypothyroïdie avec thyroïdite auto-immune (TAI) ont été découverts respectivement chez deux patientes. Le traitement était étiologique dans deux cas, et symptomatique dans deux cas. Le délai moyen de suivi était de 1,2an. Une récidive a été notée chez deux patientes.
Les endocrinopathies décrites avec l’HTICI sont les états d’hyperaldostéronisme (primitifs ou secondaires), la maladie d’Addison, l’insuffisance corticotrope, la maladie de Cushing et certains traitements hormonaux. La TAI n’a pas été rapportée. La physiopathologie reste mal élucidée, la relation entre la production d’aldostérone et du liquide céphalorachidien étant la plus documentée. Le traitement est essentiellement étiologique.
Nous insistons à travers cette étude sur l’importance de la recherche d’endocrinopathies en cas de syndrome d’HTICI. Le traitement étiologique de ces affections peut permettre une guérison de l’HTIC. |
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ISSN: | 0035-3787 |
DOI: | 10.1016/j.neurol.2015.01.023 |