Quatorze années d’évolution des caractéristiques des receveurs de PSL au CHU de Rennes (1998–2012)
L’objectif de ce travail est d’étudier les caractéristiques des receveurs de PSL au CHU entre 2006 et 2012 et de les comparer avec celles des receveurs de la période 1998–2005. Les données d’hémovigilance (HV) sont recueillies sur le logiciel Trace Line depuis 1998 : date de transfusion, âge et sexe...
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Published in: | Transfusion clinique et biologique : journal de la Société française de transfusion sanguine Vol. 21; no. 4-5; p. 277 |
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Main Authors: | , , |
Format: | Journal Article |
Language: | French |
Published: |
Elsevier SAS
01-11-2014
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Summary: | L’objectif de ce travail est d’étudier les caractéristiques des receveurs de PSL au CHU entre 2006 et 2012 et de les comparer avec celles des receveurs de la période 1998–2005.
Les données d’hémovigilance (HV) sont recueillies sur le logiciel Trace Line depuis 1998 : date de transfusion, âge et sexe du patient, type et groupe du PSL transfusé, service. Le traitement des données et les tests statistiques sont réalisés avec le logiciel SAS version 9,3.
Au cours de la période 2006–2012, 232954 PSL (66 % CGR, 22 % PFC et 12 % CP) ont été transfusés à 32 034 patients (54 % d’hommes). L’âge moyen est de 62±23ans et la classe d’âge la plus représentée est celle des 75–79ans. Le nombre moyen de PSL transfusés par patient est de 8,37±19,2. La répartition selon le type de PSL varie avec l’âge : la part des CGR augmente avec l’âge, le taux maximum pour les CP se situe entre 1–9ans et pour les PFC entre 20–24ans. Entre les 2 périodes une importante augmentation des effectifs des classes 80–89 et 55–64ans est constatée, mais il n’y a pas de différence significative concernant la répartition du type de PSL selon la classe d’âge. Sur toute la période, une augmentation du nombre de receveurs et de PSL, non parallèle sauf les 4 dernières années, est constatée.
Nos données concordent avec celles retrouvées dans la littérature. L’absence de données sur les pathologies ne permet pas d’interpréter tous les résultats. Ces informations pourraient être recueillies soit au moment de la prescription, en impliquant les médecins, soit en croisant les données d’HV et celles du PMSI, en définissant le niveau d’utilisation du codage PMSI.
Le réseau d’HV dispose de données qui pourraient être exploitées de façon plus pertinente s’il disposait d’outils standards et partagés permettant d’intégrer celles liées aux pathologies. |
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ISSN: | 1246-7820 |
DOI: | 10.1016/j.tracli.2014.08.110 |