Traitement par pompe LHRH de l’infertilité des anorexiques mentales guéries : étude rétrospective

Introduction/objectifs L’anorexie mentale (AM) se caractérise par une dénutrition associée à une aménorrhée hypothalamique fonctionnelle. La reprise de poids ne s’accompagne pas toujours du retour des règles et la pompe LHRH peut alors traiter l’infertilité. L’objectif de l’étude est de comparer les...

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Published in:Annales d'endocrinologie Vol. 77; no. 4; pp. 457 - 458
Main Authors: Fauconnier, A, Galusca, B, Khalfallah, Y, Wargny, A, Klein, J.P, Papastathi-Boureau, C, Estour, B, Germain, N
Format: Journal Article
Language:French
Published: Elsevier Masson SAS 01-09-2016
Subjects:
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Description
Summary:Introduction/objectifs L’anorexie mentale (AM) se caractérise par une dénutrition associée à une aménorrhée hypothalamique fonctionnelle. La reprise de poids ne s’accompagne pas toujours du retour des règles et la pompe LHRH peut alors traiter l’infertilité. L’objectif de l’étude est de comparer les résultats cliniques et hormonaux de ce traitement chez des AM guéries toujours en aménorrhée et des patientes en aménorrhée hypothalamique (AH) sans trouble du comportement alimentaire (TCA). Matériel/méthode Dix-neuf patientes AM guéries (AM-Ren), 15 patientes en AH secondaire (AHS) et 7 patientes en AH primaire (AHP) ont étés incluses dans cette étude rétrospective. Résultats Le taux basal d’estradiol est significativement plus élevé chez les AM-Ren que chez les AHS et les AHP ( p = 0,001 et p = 0,0001), le taux basal de FSH est significativement plus élevé chez les AM-Ren que chez les AHP ( p = 0,009). Sous pompe LHRH, l’estradiol est significativement plus élevé chez les AM-Ren que chez les AHS ( p = 0,0032) et les AHP ( p = 0,0032). La LH sous pompe est significativement plus élevée chez les AM-Ren que chez les AHP ( p = 0,013). Chez les AM-Ren, le taux d’ovulation est de 84 % et le taux d’accouchement de 63 %. Discussion Malgré un bilan gonadotrope basal moins perturbé et une bonne réponse à la pompe LHRH, les AM-Ren ne retrouvent pas leurs règles. Il pourrait exister des facteurs autres que le poids pouvant expliquer l’inertie de l’axe gonadotrope, non explorés en pratique ou inconnus à ce jour.
ISSN:0003-4266
DOI:10.1016/j.ando.2016.07.608