État de la résistance du pneumocoque en 1999 dans la région Rhône-Alpes
Objectif – Déterminer l'état de la résistance du pneumocoque en 1999 dans la région Rhône-Alpes. Patients et méthodes – Mille huit cent treize souches de Streptococcus pneumoniae (64,5 % adultes, 35,5 % enfants) ont été collectées par 31 laboratoires. La sensibilité à l'oxacilline des souc...
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Published in: | Médecine et maladies infectieuses Vol. 31; no. 3; pp. 131 - 136 |
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Main Authors: | , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , |
Format: | Journal Article |
Language: | French |
Published: |
Paris
Elsevier SAS
2001
Elsevier |
Subjects: | |
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Summary: | Objectif –
Déterminer l'état de la résistance du pneumocoque en 1999 dans la région Rhône-Alpes.
Patients et méthodes –
Mille huit cent treize souches de
Streptococcus pneumoniae (64,5 % adultes, 35,5 % enfants) ont été collectées par 31 laboratoires. La sensibilité à l'oxacilline des souches isolées en situation pathogène a été mesurée (normes du CA-SFM). Pour toutes les souches de sensibilité diminuée à la pénicilline G (PSDP), les CMI à la pénicilline G, l'amoxicilline et au céfotaxime ont été déterminées (E-test ou ATB-Pneumo). Le centre coordinateur a contrôlé la CMI ainsi que le sérotypage des souches de PSDP.
Résultats –
La prévalence des PSDP était de 40,5 %. Parmi les 9,4 % de résistants, 63,3 % étaient intermédiaires à l'amoxicilline et 0,8 % résistants au céfotaxime. La résistance à l'érythromycine, tétracycline, cotrimoxazole, chloramphénicol, pristinamycine, rifampicine et fosfomycine était de 42 %, 27,4 %, 37,9 %, 19,2 %, 1,4 %, 0,6 % et 8 %. La multirésistance chez les PSDP était de : 70,7 % à l'érythromycine, 72 % à cotrimoxazole, 45 % à tétracycline, 32,8 % au chloramphénicol, 1,8 % à la pristinamycine et 0,4 % à la rifampicine. Les PSDP de sérotypes 14 (23,8 %) étaient les plus fréquents, puis les sérotypes 6 (16 %), 23 (15,7 %), 19 (11 %), et 15 (2,8 %).
Discussion –
Depuis 1997 les PSDP augmentent (29,5 % versus 40,5 %), les souches résistantes à l'amoxicilline sont encore peu fréquentes (2 %) et celles résistantes au céfotaxime (0,3 %) sont maintenant isolées.
Objective –
The authors wanted to determine the state of pneumococcus resistance in the Rhône-Alpes region, in 1999.
Patients and method –
One thousand eight hundred and thirteen strains of
S. pneumoniae (Sp) (64.5% adults, 35.5% children) were collected by 31 clinical microbiological laboratories. Susceptibility to oxacillin of the strains (isolated in pathogenic conditions) was measured according to CA-SFM standards. The MICs of penicillin (P), amoxicillin (AMX), and cefotaxime (CTX) were determined (E-test or ATB-Pneumo gallery) for all strains resistant to penicillin G (PRP). The regional coordinating center checked the MIC and serotype of each PRP strain.
Results –
The prevalence of PRP (MIC > 0.06 mg/L) was 40.5%. Resistance (I + R) to ERY, TET, SXT, and C was respectively 42%, 27.4%, 37.9%, and 19.2%. Among the 9.4% of strains resistant to P (MIC > 1 mg/L), 63.3% were intermediate to AMX (0.5 < MIC ⩽ 2 mg/L) and 0.8% resistant to CTX (MIC > 2 mg/L). The multiresistance was frequent in PRP: 70.7% to ERY, 72% to TET, 45% to SXT, 32.8% to C, and only 0.4% to RIF. PRP of serotype 14 (23.8%) were the most frequent, followed by serotypes 6 (16%), 23 (15.7%), 9 (12%), 19 (11%), and 15 (2.8%).
Discussion –
PRP have been increasing since 1997 (29.5% vs. 40.5%), AMX-R strains are still infrequent (2%), and CTX-R strains even though rare (0.3%) are now isolated. |
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ISSN: | 0399-077X 1769-6690 |
DOI: | 10.1016/S0399-077X(01)00193-7 |