P241 Prises alimentaires extra prandiales : une source d’échec des ballons intra gastriques

Introduction Nous avons mené une étude prospective non randomisée sur 6 mois pour apprécier l’impact des troubles du comportement alimentaire sur l’efficacité du ballon intragastrique (1). Patients et méthodes Entre 2007 et 2009, 38 patients obèses ont bénéficié d’un suivi nutritionniste avant et pe...

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Published in:Diabetes & metabolism Vol. 38; p. A87
Main Authors: Fysekidis, M, Airinei, G, Bihan, H, Bouchoucha, M, Cohen, R, Poulhes, C, Reach, G, Benamouzig, R
Format: Journal Article
Language:French
Published: Elsevier Masson SAS 01-03-2012
Subjects:
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Description
Summary:Introduction Nous avons mené une étude prospective non randomisée sur 6 mois pour apprécier l’impact des troubles du comportement alimentaire sur l’efficacité du ballon intragastrique (1). Patients et méthodes Entre 2007 et 2009, 38 patients obèses ont bénéficié d’un suivi nutritionniste avant et pendant le port d’un ballon intragastrique, avec calcul des apports énergétiques et dépistage des hyperphagies prandiales ou extra prandiales (grignotage, compulsions alimentaires, accès boulimiques). Le poids a été mesuré à 1mois, 3 mois et 6 mois après la pose du ballon. La dépense énergétique a été mesurée par calorimétrie indirecte, ainsi que la composition corporelle par DEXA. Les non répondeurs sont définis par une perte de poids < 10 %. Résultats Ces 38 patients (33 femmes) avaient un âge moyen de 36,5 ± 8 ans, un IMC à 37,4 ± 3,8 kg/m2 , une durée moyenne de port du ballon de 191 ± 19 jours, et une perte moyenne de poids de 12,8 kg à 6 mois. Chaque kg d’excès de masse grasse s’associe à une augmentation de 23,8 % du risque de non réponse (1,005–1,524). Parmi les 12 patients non répondeurs, 11 patients (92 %) avaient une hyperphagie extra prandiale (p = 0,03, OR = 9,43 (1,06–84) pour la non réponse), 9 grignotaient (p = 0,002, OR = 12,6 (2,47–64,34). L’hyperphagie prandiale n’était pas un facteur significatif. Les taux initiaux de leptine, PYY, ghréline, GLp-1 et l’indice HOMA n’étaient pas différents entre les 2 groupes (2) Conclusion Les troubles de comportement alimentaire, surtout l’hyperphagie extraprandiale, sont une cause majeure d’échec à 6 mois après la pose du ballon intragastrique sans relation avec les taux de bases des principales hormones satiétantes ou orexigènes.
ISSN:1262-3636
DOI:10.1016/S1262-3636(12)71343-5