Long-term prognosis of patients with permanent cardiac pacemaker indication in three referral cardiac centers in Cameroon: Insights from the National pacemaker registry

There is evidence that cardiac pacemakers improve symptoms and quality of life in patients with severe bradycardia. Globally, the number of pacemaker implantations is on the rise. However, the associated high-cost limits pacemaker's accessibility in low resource settings. This study aimed to in...

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Published in:Annales de cardiologie et d'angéiologie Vol. 70; no. 1; pp. 18 - 24
Main Authors: Dzudie, A., Ngongang Ouankou, C., Nganhyim, L., Mouliom, S., Ba, H., Kamdem, F., Ndjebet, J., Nzali, A., Tantchou, C., Nkoke, C., Barche, B., Abanda, M., Metogo Mbengono, U.A., Hentchoya, R., Petipe Nkappe, C., Ouankou, M., Kouam Kouam, C., Mintom, P., Boombhi, J., Kuate Mfeukeu, L., Ngatchou, W., Kingue, S., Ngowe Ngowe, M.
Format: Journal Article
Language:English
Published: Elsevier Masson SAS 01-02-2021
Subjects:
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Description
Summary:There is evidence that cardiac pacemakers improve symptoms and quality of life in patients with severe bradycardia. Globally, the number of pacemaker implantations is on the rise. However, the associated high-cost limits pacemaker's accessibility in low resource settings. This study aimed to investigate access to pacemakers and the long-term outcome of patients requiring a pacemaker. We conducted a cohort study in 03 health care structures in Cameroon. Participants aged at least 18 years with indication for a permanent pacemaker between January 2010 and May 2016 were included. Clinical profile, electrocardiography, pacemaker implantation parameters were recorded. Long-term survival was studied by event-free analysis using the Kaplan-Meier method. In total, 147 participants (mean age 67.7±13.7 years, female 58.5%) were included. Fatigue (78.7%), dyspnoea (77.2%), dizziness (47.1%) and palpitations (40.4%) were the main symptoms while syncope was present in 35.7% of patients. The main indication for cardiac pacemaker was atrioventricular block (85.3%). Forty (27.2%) could not be implanted with 34 (85%) of participants highlighting cost of intervention as main reason. VVIR was the main mode of stimulation (70.5%). Of 125 patients in which follow-up was ascertained, 17(13.5%) died after a median survival time of 2.8 years post diagnosis [IQR: 1.8–4.2]. The survival curve was better in participants with a pacemaker with a Hazard ratio of 2.7 [CI: 1.0–7.3, P=0.045]. Our patients with severe heart blocks presented late and more than a quarter did not have access to pacemaker but its implantation multiplied the survival rate by 2.7 times at approximately 3 years post diagnosis. Improving early detection of heart blocks and access to cardiac pacing to reduce mortality shall be a key future priority. Les stimulateurs cardiaques améliorent sans aucun doute les symptômes et la qualité de vie des patients atteints de bradycardie sévère. À l’échelle mondiale, le nombre d’implantations de stimulateurs cardiaques est en augmentation. Cependant, le coût élevé limite l’accessibilité dans les pays à ressources limitées. Ce travail visait à étudier l’accès aux stimulateurs cardiaques et les résultats à long terme des patients nécessitant un stimulateur cardiaque. Nous avons mené une étude de cohorte dans 03 hôpitaux de référence cardiovasculaire au Cameroun. Les participants âgés d’au moins 18 ans avec indication d’un stimulateur cardiaque permanent entre janvier 2010 et mai 2016 ont été inclus. Le profil clinique et électrocardiographique ainsi que la mortalité ont été étudiés. La survie à long terme a été étudiée par analyse sans événement en utilisant la méthode de Kaplan–Meier. Au total, 147 participants (âge moyen 67,7±13,7 ans, femmes 58,5 %) ont été inclus. La fatigue (78,7 %), la dyspnée (77,2 %), les vertiges (47,1 %) et les palpitations (40,4 %) étaient les principaux symptômes tandis que la syncope était présente chez 35,7 % des patients. La principale indication du stimulateur cardiaque était le bloc auriculo-ventriculaire (85,3 %). Quarante (27,2 %) n’ont pas pu être implantés et 34 (85 %) des participants ont souligné le coût de l’intervention comme principale raison. La stimulation VVIR était le principal mode de stimulation (70,5 %). Sur 125 patients chez lesquels un suivi a été établi, 17 (13,5 %) sont décédés après une durée médiane de survie de 2,8 ans après le diagnostic [IQR: 1,8–4,2]. La courbe de survie était meilleure chez les participants avec un stimulateur cardiaque (HR=2,7, 1,0–7,3, p=0,038). Nos patients présentant des blocs cardiaques sévères consultaient tardivement et plus d’un quart n’avaient pas accès à un stimulateur cardiaque mais son implantation multipliait malgré tout le taux de survie par 2,7 fois environ 3 ans après le diagnostic. L’amélioration de la détection précoce des blocs cardiaques et de l’accès à la stimulation cardiaque pour réduire la mortalité doit être une priorité future majeure.
ISSN:0003-3928
DOI:10.1016/j.ancard.2020.07.005