Motifs et devenir des patients transférés de l’hémodialyse à la dialyse péritonéale en milieu subsaharien : exemple du CHU Aristide Le Dantec de Dakar

Résumé Introduction :Peu de données sont disponibles dans la littérature concernant les patients en insuffisance rénale terminale traités initialement par hémodialyse chronique puis transférés en dialyse péritonéale. Le but de cette étude était d’évaluer les motifs de transfert des patients de l’hém...

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Published in:Bulletin de la dyalise à domicile Vol. 7; no. 1; pp. 11 - 20
Main Authors: Lemrabott, Ahmed Tall, Keïta, Niakhaleen, Moustapha, Faye, Faye, Maria, Etok, Arian, Mbengue, Mansour, Ba, Bacary, Diagne, Seynabou, Niang, Abdou, Ka, El Hadji Fary
Format: Journal Article
Language:English
Published: RDPLF 20-04-2024
Subjects:
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Description
Summary:Résumé Introduction :Peu de données sont disponibles dans la littérature concernant les patients en insuffisance rénale terminale traités initialement par hémodialyse chronique puis transférés en dialyse péritonéale. Le but de cette étude était d’évaluer les motifs de transfert des patients de l’hémodialyse chronique à la dialyse péritonéale et suivre leur devenir en dialyse péritonéale. Patients et Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective, descriptive et analytique sur 17 ans au niveau de l’unité de dialyse péritonéale du CHU Aristide Le Dantec. Étaient inclus, les patients de plus de 18 ans en hémodialyse chronique pendant au moins 3 mois, puis transférés en dialyse péritonéale. Les données ont été collectées à partir des dossiers médicaux. Résultats : Vingt-six patients ont été colligés. L’âge moyen à l’initiation de la dialyse péritonéale était de 52,19±15,37 ans. Le sex-ratio était de 0,62. La principale néphropathie causale était la néphroangiosclérose (46,2%). Les motifs de transfert étaient le choix personnel (50%), les problèmes d’abords vasculaires (42,3%), l’intolérance hémodynamique (3,8%) et l’instabilité cardiovasculaire (3,8%). Concernant le devenir : 52,2% des patients étaient décédés, 43,5% remis en hémodialyse et 4,3% transplantés rénal. La moyenne de survie était de 503,000±108,343 jours. Le sexe féminin et l’abord vasculaire transitoire étaient des facteurs de risque de mortalité des patients transférés (OR=0,043 IC à 95% [1,085 ; 148,243] p=0,045) et (OR=0,047 IC à 95% [1,035 ; 112,840] p=0,048) respectivement. Conclusion : Le transfert de l’hémodialyse vers la dialyse péritonéale doit être anticipé dans notre contexte pour réduire la morbi-mortalité de nos patients sous dialyse chronique.
ISSN:2607-9917
2607-9917
DOI:10.25796/bdd.v7i1.81713