CV-WS-21 Imagerie du kyste hydatique cardiopericardique : a propos de 24 cas

Le but de notre travail est de préciser la place des différents moyens d’imagerie dans le diagnostic et de proposer une stratégie d’exploration. Vingt-quatre observations de kystes hydatiques cardiopéricardiques ont été colligées durant les dix dernières années. Tous les patients sont explorés par u...

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Published in:Journal de radiologie Vol. 89; no. 10; p. 1545
Main Authors: Mrad-Dali, K., Medimagh, L., Jemni, H., Elouni, C., Ennabli, K., Tlili Graies, K.
Format: Journal Article
Language:French
Published: Elsevier Masson SAS 01-10-2008
Subjects:
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Description
Summary:Le but de notre travail est de préciser la place des différents moyens d’imagerie dans le diagnostic et de proposer une stratégie d’exploration. Vingt-quatre observations de kystes hydatiques cardiopéricardiques ont été colligées durant les dix dernières années. Tous les patients sont explorés par une radiographie du thorax, un ECG et une échographie transthoracique. Une TDM est pratiquée dans 19 cas, IRM dans trois cas, échographie transœsophagienne dans cinq cas, une coronarographie dans six cas et une angiographie cardiaque dans cinq cas. La recherche d’autres localisations hydatiques à l’aide d’une échographie abdominale a été réalisée dans tous les cas, une TDM cérébrale a été effectuée dans 6 cas. Le kyste hydatique était localisé dans la paroi du ventricule gauche (n = 9), ventricule droit (n = 6), péricarde (n = 6), septum interventriculaire (n = 4), l’oreillette droite (n = 4), et l’oreillette gauche (n = 1). L’existence d’autres localisations hydatiques extracardiaques a été notée dans 16 cas. Tous les patients ont été opérés. Les suites opératoires étaient favorables dans 21 cas avec un recul moyen de trois ans et cinq mois. Trois décès ont été notés. Le diagnostic du kyste hydatique cardiopéricardique bénéficie de l’apport du couple échographie-tomodensitométrie qui permet un bilan topographique et de nature assez précis permettant de dispenser des autres investigations plus invasives. L’imagerie par résonance magnétique trouve sa place dans les cas compliqués et en cas de discordance écho-tomodensitométrique.
ISSN:0221-0363
DOI:10.1016/S0221-0363(08)76764-7