Middle phalangectomy with shortening fusion of the fifth finger in Dupuytren's digital hooks
Severe contracture of the little finger due to Dupuytren's disease continues to be a therapeutic problem. Fifth finger amputation, which is sometimes the only solution, has a major negative impact on function and appearance, and exposes the patient to adjacent digital hook aggravation. Middle p...
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Published in: | Hand surgery and rehabilitation Vol. 38; no. 2; pp. 108 - 113 |
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Main Authors: | , , , , , , , |
Format: | Journal Article |
Language: | English |
Published: |
France
Elsevier Masson SAS
01-04-2019
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Subjects: | |
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Summary: | Severe contracture of the little finger due to Dupuytren's disease continues to be a therapeutic problem. Fifth finger amputation, which is sometimes the only solution, has a major negative impact on function and appearance, and exposes the patient to adjacent digital hook aggravation. Middle phalangectomy with finger shortening fusion is an alternative surgical solution. The aim of this study was to report on a continuous series of 36 cases treated with this approach. This was a retrospective series of 33 patients (26 males and 7 females) operated from 1994 to 2015. All patients had severe contracture of their little finger and 30 had prior surgery. The combined extension lag was 143° (75–270), with considerable functional deficit and poor appearance. The surgical technique consisted of a dorsal approach, a more or less extensive excision of the middle phalanx, and arthrodesis with alignment of the remaining bone segments, while preserving the fingertip/nail complex. The following outcomes were determined when the patients were reviewed: functional discomfort and use, appearance, residual pain, pulp sensitivity, recurrence of contracture and overall satisfaction. Six patients were dead and two were lost to follow-up. Twenty-five patients (27 cases) were reviewed at a mean follow-up of 64 months (12–280). There were no post-operative complications. Twenty-two patients (24 cases) were satisfied or very satisfied. The resulting appearance was graded at 7.13/10 (1–10). Pain on a 10-point Visual Analog Scale was 0.46 (0–5). Cold intolerance was found in 9 cases (33.3%) and decreased fingertip sensitivity in 3 cases (11.1%). The hand could be flattened in 21 cases; in the other cases, it could not be flattened due to contracture in another finger. Wearing gloves was again possible in 26 cases. Fusion was achieved in 18 of the 21 cases evaluated with X-rays at the last follow-up (85.7%). All the other cases had a non-union with no clinical repercussions. There were 5 local recurrences at the level of the little finger. Finger shortening through a dorsal approach seems to provide satisfactory outcomes in patients with Dupuytren's disease who have severe contracture of the little finger. This technique results in an acceptable looking functional finger, which has sensation and no significant morbidity.
Le crochet digital sévère de l’auriculaire dans la maladie de Dupuytren reste un défi thérapeutique. L’amputation du rayon parfois proposée ou demandée par le patient a un résultat fonctionnel et esthétique lourd. L'ablation de la phalange moyenne avec arthrodèse raccourcissante est une solution chirurgicale qui peut alors être proposée. Nous rapportons les résultats de notre expérience à propos d'une série rétrospective de 36 cas. Il s'agissait de 33 patients, 26 hommes et 7 femmes d’âge moyen de 59,7 ans (37–90) opérés entre 1994 et 2015 par cinq opérateurs. Trois patients avaient été opérés de manière bilatérale. Il s’agissait d’une maladie de Dupuytren sévère ou récidivante avec un antécédent chirurgical dans 30 cas, de 1,66 intervention en moyenne. Le déficit d’extension moyen était de 143° (75–270) avec 20 stades 3 et 16 stades 4 selon la classification de Tubiana. La chirurgie était motivée par une gêne fonctionnelle quotidienne dans tous les cas, avec dans 8 cas une douleur déclarée. L’intervention était réalisée dans tous les cas sous anesthésie locorégionale et consistait à un abord dorsal, une excision plus ou moins étendue de la phalange moyenne avec une arthrodèse d’alignement en rectitude, en conservant le complexe pulpo-unguéal. Six patients étaient décédés et deux perdus de vue, les 25 autres patients (27 cas) ont été revus au recul moyen de 64 mois (12–280). Nous n’avons déploré aucune complication postopératoire. Vingt-deux patients (24 cas) étaient satisfaits ou très satisfaits. Le résultat esthétique était côté à 7,13/10 (1–10), la douleur selon l’échelle visuelle analogique était de 0,46 (0–5). On trouvait une sensibilité douloureuse au froid dans 9 cas (33,3%) et une diminution de la sensibilité pulpaire dans 3 cas (11,1%). La main pouvait être posée à plat dans 21 cas, pour les autres l’auriculaire n’était pas responsable de cette gêne. Le port de gant était redevenu possible dans 26 cas, ainsi que le serrage de main dans 25 cas. La consolidation osseuse était acquise dans 18 cas sur 21 radiographiés le jour de la révision (85,7%), on trouvait dans les autres cas une pseudarthrodèse sans retentissement clinique. Nous avons déploré 5 récidives locales au niveau de l’auriculaire, dont 3 ont été améliorées par une nouvelle aponévrectomie segmentaire. Le raccourcissement digital se révèle une solution intéressante dans les crochets digitaux sévères de l’auriculaire dans la maladie de Dupuytren. Il permet de conserver un segment digital fonctionnel, sensible et esthétique et de redonner une main sociale grâce à la conservation du complexe pulpo-unguéal. |
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Bibliography: | ObjectType-Article-1 SourceType-Scholarly Journals-1 ObjectType-Feature-2 content type line 23 |
ISSN: | 2468-1229 2468-1210 |
DOI: | 10.1016/j.hansur.2018.12.003 |